Vendredi 30 avril à 16h30 au Musée Jeanne d’Albret à Orthez:
Marie-Luce Demonet en visio-conférence

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Un béarnais oublié : Pierre de Lostal 

En 1610, chez Abraham Rovyer, « imprimeur du Roy en Bearn a Orthes », Pierre de Lostal publia une « plainte sur la mort d’Henri IV » devenue célèbre. Qui est alors ce Pierre de Lostal, né vers 1559, personnalité fascinante et oubliée, l’inventeur du « bon gouvernement » qui a aussi écrit des « Discours philosophiques » ? Un notable béarnais ? Un bravache impertinent selon le Cardinal Duperron ? Un fou singulier selon Bayle ? Quelqu’un, en tout cas, qui ne manquait pas de clairvoyance sur les enjeux politiques du royaume. Marie-Luce Demonet, professeure émérite à l’Université de Tours, spécialiste du 16ème siècle, nous rappelle son importance.


Dimanche 13 juin à 17h00 au Château d’Orion:
Belinda Cannone 
Le couple : au nom de l’amour ?

Autrice de nombreux essais autour de questions touchant au corps (le désir, le baiser, l’imposture, la tentation de Pénélope, l’émerveillement etc.) mais aussi d’ouvrages d’esthétique et de critique littéraire, Belinda Cannone a écrit sept romans, dont le dernier « Nu intérieur » est paru en 2015 aux Editions de l’Olivier. Nous parlerons avec elle de l’ensemble de son œuvre et en particulier de son dernier livre « Le nouveau nom de l’amour » (Stock, 2020). Qu’est-ce que le couple, l’amour et le désir ont encore à faire ensemble quand vient s’ajouter au débat et aux ébats un quatrième  élément : la condition des femmes ?


RENCONTRE ANNULEE pour empêchement personnel de l’invité
Dimanche 25 juillet à 17h00 au Château d’Orion:
Frédéric Boyer
Nos vies à redire, infiniment

Poète, Frédéric Boyer est aussi romancier, traducteur (La Bible, Shakespeare, Saint Augustin etc.) auteur de théâtre, éditorialiste au journal La Croix et directeur des éditions POL.  Quelle terreur en nous ne veut pas finir ? écrit-il : « Aujourd’hui nous devons faire face. Et savoir d’instinct … que la seule force, la seule valeur, la seule dignité, c’est de ne pas comprendre si comprendre nous fait renoncer à l’amour de l’autre. Voilà ce qui fonde, voilà ce qui fait la légitimité non seulement d’une existence mais de toute communauté. »

Frederic Boyer

Jeudi 5 août à 18h30 au Château d’Orion (Attention, horaire inhabituel !) :
Robert Kopp et Rainer Moritz
Flaubert, notre contemporain absolu

Manet disait de Velasquez qu’il est le peintre des peintres. Un récent sondage français laisse entendre ce que Proust exprimait déjà, à savoir que Flaubert est l’écrivain des écrivains. Pour beaucoup des romanciers interrogés, Flaubert, admiré ou critiqué, reste notre contemporain absolu. Mais a-t-il le même écho, ou le même impact chez nos voisins ? Eprouvent-ils la même jouissance que nous à lire Flaubert en traduction ?

Robert Kopp, spécialiste du 19ème siècle français, et le critique allemand Rainer Moritz débattent de ces questions et nous disent pourquoi il faut encore et toujours aimer Flaubert.

Robert Kopp

Vendredi 1er octobre de 10h30 à 13h00 au Musée Jeanne d’Albret à Orthez (Attention, horaire inhabituel !) :
Paul Salmona, Gabriel de Montmollin, Sabine Cazenave
Exposer les patrimoines religieux

En ouvrant en 2012 un département des arts de l’Islam, le musée du Louvre a provoqué une polémique. L’art et la culture ne transcendent-ils  pas les définitions confessionnelles, sociétales et philosophiques ? Peut-on proposer un musée d’art à partir de religions ou de concepts sociétaux et mettre de l’art dans un musée d’histoire ?

Dans le cadre d’une journée consacrée à l’exposition des patrimoines religieux, (présentation muséographique et médiation) et organisée par le Musée Jeanne d’Albret, avec Philippe Chareyre (professeur d’histoire moderne à l’Université de Pau), Rencontre d’Orion a invité Paul Salmona qui dirige le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris. Son intervention sera suivie de celle de Gabriel de Montmollin, directeur du Musée international de la Réforme à Genève et de celle de Sabine Cazenave, directrice du Musée Basque de Bayonne. Un débat entre les intervenants conclura la matinée.


Samedi 2 octobre à 17h00 au Château d’Orion:
Nathalie Heinich
L’Universalisme est-il en danger ?

Face au communautarisme importé des campus américains, comment défendre et préserver l’idéal universaliste qui donne sens à nos institutions et au fonctionnement de notre société ?

Qu’est-ce qui se joue avec ces nouveaux courants, identitaires, néo-féministes, différentialistes, fortement présents dans les médias, et que certains appellent la « cancel culture » ?  Et peut-on encore discuter paisiblement de ces questions? Nathalie Heinich, sociologue et professeur à l’Ehess, fait le point sur ce qui semble un tournant dans l’héritage crucial des Lumières.

Nathalie Heinich

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